Allo maman dodo!

Invitée par Bubble mag, j’ai répondu aux préoccupations et questions des parents en manque de sommeil. Une nouvelle occasion d’échanger autour de mon livre « Mon enfant ne veut pas dormir », aux éditions Eyrolles.

Atelier : « Porno : parlons-en à nos enfants avant qu’Internet ne le fasse! »

Jeudi 10 mars à 20H en présence (Paris 16).

L’âge moyen des enfants qui ont accès à des images pornographiques est actuellement de 12 ans. Cela n’a pas d’incidence sur l’âge auquel ils auront leur premier rapport sexuel mais davantage sur leurs pratiques. Hormis ces dangers, nous répondrons à vos questions autour de l’addiction, de l’âge auquel nous pouvons leur confier leur premier téléphone portable, des réseaux sociaux, des jeux vidéos.

Témoignages de parents venus assister aux précédentes sessions :

Nous vous encourageons à venir en couple, car il s’agit d’un sujet familial et il est plus facile d’appliquer le cadre à deux .

Inscription par mail julie.renauld.millet@gmail.com

Initiation à la Discipline Positive gratuite de chez vous le 1er juillet à 20H

IMG_1156« Mais pourquoi il crie alors que tout va bien?? »

« Mais pourquoi je crie alors que je m’étais jurée d’arrêter?? »

« C’est quoi ces coups de balais dans les murs, il veut qu’on descende le voisin? On verra s’il arrive à les lui faire bouffer ses légumes »!

 

Mercredi 1er juillet de 20H à 21H15 sur zoom, je vous invite à mieux comprendre les comportements inappropriés des enfants pour apporter de solutions efficaces, concrètes et adaptées.

Inscription gratuite par mail julie.renauld.millet@gmail.com pour recevoir le lien.

A mercredi!

Corona : comment en parler aux enfants?

IMG_6737J’ai toujours défendu l’idée de parler, d’expliquer, de raconter aux enfants ce qui se passe autour d’eux. Les enfants sentent tout, inutile donc de leur cacher les choses, le doute fait au contraire monter l’angoisse. Or il existe évidemment des exceptions et des nuances.

Dans cette actualité anxiogène, le sujet n’est pas évitable. Les enfants savent pourquoi leur école est fermée. Selon ce que vous leur avez expliqué, ils sont plus ou moins inquiets. Que faudrait-il leur dire précisément? Et si nous en disions trop, ou pas assez? Quelle est notre responsabilité?

La première de nos responsabilités est d’éteindre la radio. La première phrase que j’ai entendue ce matin au petit déjeuner alors que ma radio était allumée était « la situation va empirer de jour en jour ». Première et dernière phrase. Quel est l’intérêt de prononcer cette phrase à 8H du matin, quel est l’intérêt de l’écouter? Nous sommes conscients de la gravité de la situation et à présent qu’en faisons-nous?

Une fois que nous avons expliqué les faits clairement à nos enfants selon leur âge et leur maturité. Pour des enfants de 5-7 ans par exemple : « Il y a un virus qui circule en ce moment qui est très contagieux, c’est un virus comme la grippe, qui n’est pas grave si les enfants ou les parents l’attrapent mais si des personnes fragiles ou âgées l’attrapent ils peuvent tomber très malades, donc on les protège en évitant les contacts, pendant plusieurs semaines ». « Oui cela peut être grave, non ça ne le sera probablement pas pour nous, et en attendant que cela passe, nous allons faire tout un tas d’activités géniales, et comme papa et maman doivent continuer à travailler, vous allez aussi jouer un peu seuls ou entre frères et soeurs, et nous aider un peu dans la maison. »

Après ces explications il est essentiel de maintenir les enfants dans leur univers d’enfants, avec de la légèreté, des rires, des jeux, de la danse, des projets, un cadre… Ils vont sentir votre anxiété, mais ils n’ont pas besoin de la porter, ni la vôtre ni celle des soignants, des médecins que l’on applaudit chaque soir. C’est magnifique de leur faire partager cet élan de solidarité une fois, mais après l’avoir fait une ou deux fois, 20 heures doit redevenir l’heure des histoires, des rêves, du temps partagé, des câlins. L’enfant doit pouvoir s’endormir confiant et songeur et non inquiet qu’il n’y ait plus suffisamment de masques dans les hôpitaux. La radio comme la télévision branchées sur les actualités doivent restées hors de leurs portée, de la vôtre aussi d’ailleurs, cela vous reposera. Ces mesures sont encore plus importantes dans un contexte de promiscuité totale.

Répondez à toutes les questions qu’ils se posent, bien entendu, et si vous voyez que malgré tout, la peur s’installe et génère des troubles psychosomatiques (maux de ventre, de gorge, toux nerveuse), faites-le écrire ou dessiner ce qu’il craint, faites-le explorer cette peur en l’accompagnant, puis passez à autre chose.

Déconnectez-vous le plus possible des réseaux pour être en lien avec vos enfants, votre conjoint, les regarder dans les yeux, les observer en silence, les rejoindre dans leurs diverses émotions.

Le contexte est anxiogène, certes, il est aussi enrichissant, faites-en une expérience exceptionnelle à vivre en famille, vous avez beaucoup à portée de main (la cuisine, le bricolage, la lecture, la danse, le chant, les spectacles, la couture, l’invention d’histoires, la confectionne de cadeaux pour les copains plus tard, les chasses aux trésors, les cache-cache, les puzzles, les jeux de cartes, les jeux de société, les parcours de bille, la pâte à sel, les plantations de lentilles et noyaux d’avocats, la peinture, le réaménagement des chambres, le grand tri,…)

N’ayez pas peur du vide, de l’ennui, de l’inconnu, faites-vous confiance, faites-leur confiance, cessez de parler de « confinement », de « covid » et de « virus », parlez « printemps », « temps en famille », « école buissonnière », « vacances improvisées », « week end géants »…

Et prenez soin de vous!

PS : retrouvez-moi en voiture pour des mini séances de coaching sur Facebook, Instagram et twitter!

julie.renauld.millet@gmail.com

 

 

 

Pas d’écran entre nous

IMG_5896Vous est-il déjà arrivé de parler à quelqu’un qui garde les yeux sur son écran? Ou à l’inverse, répondre « oui, oui, je t’écoute », à votre enfant pendant que vous finissez d’écrire un SMS? Quand nous perdons le regard, que notre cerveau est concentré sur notre écran, nous perdons le lien. Nos téléphones ont envahi nos vies, nos échanges les plus intimes avec notre conjoint et nos enfants.

 

Nous pouvons pester : « Mais non tu ne m’écoutes pas je le vois bien! », nous pouvons baisser les bras et partir au milieu d’une conversation sans même que notre interlocuteur s’en rende compte. Nous pouvons aussi décider de lui laisser une porte ouverte pour se reconnecter à vous, au monde réel en l’invitant : « J’aimerais te parler, quand tu seras prêt, rejoins-moi dans le salon ».

« J’aimerais te parler, quand tu seras prêt, rejoins-moi dans le salon »

Lors de notre colloque annuel de Discipline Positive, nous avons testé cette alternative en live, grâce à un jeu de rôle, et soudainement, la personne qui avait les yeux rivés sur son écran les a levés et a suivi son conjoint dans le salon.

L’écran quand il s’invite dans nos relations n’est pas anodin, il coupe le lien. Bien entendu cela m’arrive d’avoir mon téléphone près de moi quand je suis avec mes enfants, ne serait-ce que pour m’évader moi aussi quand je joue aux playmobil ou aux lego Starwars, me créer une bulle d’air, une récré en consultant les dernières stories d’Instagram. Mais je ne suis pas dupe et mes enfants non plus. Ils savent que je ne suis pas avec eux quand je suis sur mon écran – quand bien même je me tiens à quelques centimètres d’eux – et par ailleurs je leur montre que je ne peux pas laisser mon portable à la porte de la chambre ou du salon alors que je leur répète à l’envi d’arrêter de demander les écrans à tout va.

Retrouvons ce lien si précieux, ces échanges yeux dans les yeux, cette communication pure et profonde, sans parasite. Elle est essentielle et nous apporte tant.

Julie Renauld Millet, coach parentale

Julie.renauld.millet@gmail.com

« Mon enfant ne veut pas dormir »

couv jpgA vous qui venez de raccompagner votre enfant dans son lit pour la 412ème fois à 21 heures, et qui avalerez, excédés, un dîner froid. A toi qui te relèves à 3 heures du matin dans le froid de ton appartement, qui viens de t’éclater le doigt de pied sur un lego pour calmer le cauchemar de ta cadette. A toi qui ne te souviens plus à quand date ta dernière nuit complète : mon guide parental sur les troubles du sommeil de l’enfant sort en librairie le 6 février 2020!

Dans la collection « Parents au top » des édition Eyrolles, ce guide est un recueil de témoignages, d’expériences, d’astuces, de réflexions à se poser quand nos nuits sont hachées ou que le coucher est un désastre. Vous avez tout essayé! Etre ferme, être cool, le laisser dîner avec vous, le laisser pleurer, pleurer avec lui, dormir dans son lit, le faire dormir dans le vôtre… résultat : vous êtes épuisés et à bout!

Le mot d’ordre est : déculpabilisez!

Observez, écoutez, accompagnez, respirez, et surtout sur-tout prenez soin de vous.

Extrait :

« Il y a la théorie et puis il y a la pratique. Certaines mères ont l’impression que leur bébé ne dort jamais ou appréhendent de le voir cumuler les siestes la journée de peur de ne plus trouver le sommeil la nuit. Et si l’enfant pleure quand on le couche ou qu’il se réveille au bout de seulement vingt minutes, que faire ? Autrefois on disait que pleurer permettait au nouveau-né de développer ses poumons. Aujourd’hui encore, on entend çà et là qu’habituer un bébé à être dans les bras c’est prendre le risque d’en faire un enfant tyran !« 

« Les pleurs font partie de la vie d’un nouveau-né. Ils sont plus ou moins intenses selon les enfants et peuvent être très pénibles à vivre pour leurs parents. « Les pleurs sont la première cause de maltraitance de l’enfant », rappelle le docteur Gueguen. Les parents totalement désemparés, stressés, excédés par ces crises de larmes quotidiennes ont besoin d’être accompagnés, d’apprendre à comprendre les pleurs pour mieux y répondre.

Avant au moins l’âge de 4 ans, l’enfant n’est pas capable de s’apaiser seul ni de gérer ses émotions. Quand on le laisse pleurer, des molécules de stress (cortisol et adrénaline) sont sécrétées. Or elles sont très toxiques pour son cerveau encore immature et peuvent, à terme, détruire des neurones.«