« Leur donner confiance en eux pour toute la vie »

En librairie depuis le 28 avril.

« Il faut que tu aies confiance en toi! » Avez-vous déjà entendu cette phrase? Quel effet cela vous a t-il fait? Dans le top 5 des injonctions les moins fonctionnelles sur les enfants, celle-ci décroche la palme d’or. Quoi de plus abstrait que la confiance. D’où vient-elle? De quoi se nourrit-elle? Comment aider les enfants à la percevoir, la modeler? Quels écueils éviter pour ne pas les freiner et leur donner envie d’oser?

A partir d’entretiens avec des adultes et des adolescents, je décortique la construction de la confiance en soi pour inspirer parents et enfants.

En librairie et sur les sites (Fnac, Babelio, Amazon).

SI vous avez aimé le livre, laissez un commentaire. Merci!

julie.renauld.millet@gmail.com

Initiation à la Discipline positive dans une garderie

J’ai eu la joie de retrouver les parents de la garderie du Pré au bois à Vaucresson pour une initiation à la Discipline Positive. L’occasion de leur donner des éléments très concrets pour mieux comprendre et appréhender les comportements de leurs enfants, des outils pour fixer un cadre ferme, encourageant et bienveillant.

Ils ont pu ressentir, grâce aux jeux de rôle, ce que certaines expressions pouvaient générer comme impacts à la fois positifs et négatifs. Et comprendre la différence entre compliments et encouragements.

De quoi semer quelques graines pour accompagner leurs enfants dans l’acquisition des compétences psycho-émotionnelles essentielles : l’autonomie, le respect mutuel, la curiosité, la confiance en soi, le goût de l’effort, la bienveillance…

Si vous aussi vous souhaitez organiser une conférence ou un atelier thématique (écrans, harcèlement, confiance en soi…) dans l’école de vos enfants, envoyez-moi un mail : julie.renauld.millet@gmail.com

Atelier : « Porno : parlons-en à nos enfants avant qu’Internet ne le fasse! »

Jeudi 10 mars à 20H en présence (Paris 16).

L’âge moyen des enfants qui ont accès à des images pornographiques est actuellement de 12 ans. Cela n’a pas d’incidence sur l’âge auquel ils auront leur premier rapport sexuel mais davantage sur leurs pratiques. Hormis ces dangers, nous répondrons à vos questions autour de l’addiction, de l’âge auquel nous pouvons leur confier leur premier téléphone portable, des réseaux sociaux, des jeux vidéos.

Témoignages de parents venus assister aux précédentes sessions :

Nous vous encourageons à venir en couple, car il s’agit d’un sujet familial et il est plus facile d’appliquer le cadre à deux .

Inscription par mail julie.renauld.millet@gmail.com

Prochains ateliers parents le 7 janvier via zoom et en duo de 20h à 22H le jeudi

J’ai le plaisir de co-animer les prochains ateliers parents avec Sarah Pirat qui transmet comme moi la Discipline Positive aux parents. Nous vous proposons d’aborder les thèmes communs à nos vies de famille : conflits, opposition, découragement, confiance en soi, écoute, respect mutuel, place dans la fratrie… grâce à un mélange de théorie et de pratique en se mettant dans la peau de nos enfants pour mieux comprendre ce qui se passe pour eux. Les ateliers sont répartis en 7 soirées de 2 heures (20H à 22H), et comme en témoignent les parents, le temps passe très vite. Nous sommes heureux de nous retrouver une fois par semaine pour revenir sur les difficultés rencontrées et découvrir de nouveaux outils pour les surmonter, sans bouger de chez vous. Suivre les Ateliers en couple est un vrai plus car cela permet d’avancer ensemble sur le même chemin. Les inscriptions sont ouvertes, vous pouvez réserver votre place en envoyant un chèque d’acompte ou virement de 100€.

Dates – 7 jeudis de janvier à mars 2021 :

Jeudis 7, 14, 21 et 28 janvier. Puis 4 et 11 février. Et enfin le jeudi 4 mars

De 20h à 22h

Inscription par mail julie.renauld.millet@gmail.com (vous recevrez le lien zoom quelques jours avant)

Initiation à la Discipline Positive gratuite de chez vous le 1er juillet à 20H

IMG_1156« Mais pourquoi il crie alors que tout va bien?? »

« Mais pourquoi je crie alors que je m’étais jurée d’arrêter?? »

« C’est quoi ces coups de balais dans les murs, il veut qu’on descende le voisin? On verra s’il arrive à les lui faire bouffer ses légumes »!

 

Mercredi 1er juillet de 20H à 21H15 sur zoom, je vous invite à mieux comprendre les comportements inappropriés des enfants pour apporter de solutions efficaces, concrètes et adaptées.

Inscription gratuite par mail julie.renauld.millet@gmail.com pour recevoir le lien.

A mercredi!

Pas d’écran entre nous

IMG_5896Vous est-il déjà arrivé de parler à quelqu’un qui garde les yeux sur son écran? Ou à l’inverse, répondre « oui, oui, je t’écoute », à votre enfant pendant que vous finissez d’écrire un SMS? Quand nous perdons le regard, que notre cerveau est concentré sur notre écran, nous perdons le lien. Nos téléphones ont envahi nos vies, nos échanges les plus intimes avec notre conjoint et nos enfants.

 

Nous pouvons pester : « Mais non tu ne m’écoutes pas je le vois bien! », nous pouvons baisser les bras et partir au milieu d’une conversation sans même que notre interlocuteur s’en rende compte. Nous pouvons aussi décider de lui laisser une porte ouverte pour se reconnecter à vous, au monde réel en l’invitant : « J’aimerais te parler, quand tu seras prêt, rejoins-moi dans le salon ».

« J’aimerais te parler, quand tu seras prêt, rejoins-moi dans le salon »

Lors de notre colloque annuel de Discipline Positive, nous avons testé cette alternative en live, grâce à un jeu de rôle, et soudainement, la personne qui avait les yeux rivés sur son écran les a levés et a suivi son conjoint dans le salon.

L’écran quand il s’invite dans nos relations n’est pas anodin, il coupe le lien. Bien entendu cela m’arrive d’avoir mon téléphone près de moi quand je suis avec mes enfants, ne serait-ce que pour m’évader moi aussi quand je joue aux playmobil ou aux lego Starwars, me créer une bulle d’air, une récré en consultant les dernières stories d’Instagram. Mais je ne suis pas dupe et mes enfants non plus. Ils savent que je ne suis pas avec eux quand je suis sur mon écran – quand bien même je me tiens à quelques centimètres d’eux – et par ailleurs je leur montre que je ne peux pas laisser mon portable à la porte de la chambre ou du salon alors que je leur répète à l’envi d’arrêter de demander les écrans à tout va.

Retrouvons ce lien si précieux, ces échanges yeux dans les yeux, cette communication pure et profonde, sans parasite. Elle est essentielle et nous apporte tant.

Julie Renauld Millet, coach parentale

Julie.renauld.millet@gmail.com

Immersion dans les Ateliers Parents de Discipline Positive. Le thème : punition et récompense

Punition et récompense, bâton ou carotte…? Les recettes d’antan sont-elles encore efficaces aujourd’hui? Quand je punis mon enfant, a t-il compris le message? Et quand il adopte un comportement exemplaire, puis-je le récompenser pour l’inviter à continuer sur cette voie?

Si la carotte et le bâton peuvent fonctionner sur le moment, nous avons aujourd’hui le recul nécessaire et des outils comme les neurosciences nous permettant d’affirmer que « l’éducation dans un cadre punitif et répressif a des effets dommageables sur le développement du cerveau« , comme l’explique Béatrice Sabaté, psychologue clinicienne, dans l’émission « La Maison des Maternelles », diffusée sur France 5 le 11 octobre 2019.

  • Pourquoi aller au coin nous emmène dans le mur

Si la punition peut marquer un temps d’arrêt, elle engendre quatre conséquences possibles comme effet boomerang à long terme : la rébellion, le retrait, le ressentiment, la revanche. C’est ce qu’ont expérimenté les parents de mes Ateliers lorsqu’ils ont dû plonger dans leur enfance pour se remémorer un souvenir de punition. En nous mettant dans la peau de nos enfants, nous découvrons émotionnellement ce qui se passe pour eux. C’est là que se font les déclics pour changer nos habitudes éducatives.

Isoler l’enfant lorsqu’il fait une colère ou s’oppose avant quatre ans est contre-productif car ne sachant pas gérer ses émotions seul, il va s’empêtrer dans sa tempête émotionnelle, dont il sortira avec encore plus de colère, de l’inquiétude, et l’angoisse que cela se reproduise. Et cela se reproduira car ses émotions le submergent jour après jour. Le mettre au coin est une humiliation car en général le coin est visible de tous. Non seulement il est seul mais tout le monde le regarde. Comment sortir grandi d’une telle situation?

A partir de sept ans, l’enfant peut faire preuve de réflexion et l’isoler dans sa chambre peut être une solution, mais tout dépend comment cela lui est proposé. Encore une fois, l’objectif est de le faire grandir, apprendre, comprendre et pour cela il faut l’aider.

Si votre enfant vous sort par les yeux et que sur le coup de la colère vous avez envie de le priver de dessert, de dessins-animés, de téléphone… jusqu’à la fin de sa vie, il est temps pour VOUS de vous isoler et d’aller réfléchir à ce qui pourrait être constructif pour tout un chacun. S’isoler soi-même est souvent bien plus utile! Car quand vous reviendrez après un temps pour vous (douche, dîner, arrosage de plantes, carré de chocolat…), votre visage et votre état d’esprit ne seront plus les mêmes et, par effet miroir, l’enfant pourra redescendre.

  • On marche à la carotte, en plus ça rend aimable!

La carotte, la récompense, font beaucoup de bien sur le moment. Les parents soucieux de participer à la confiance et l’estime de soi de leur enfant, désireux que celui-ci s’exécute, ont découvert qu’avec la carotte, l’enfant, – tout comme l’âne – avançait. Mais qu’apprend t-il par ce biais? S’il fait les choses pour l’image, le bon point, le bonbon, le temps d’écran, comment va t-il élaborer le sens de l’effort, la motivation, la curiosité…? J’ai maintes fois cité l’étude de Carole Dweck pour inviter les parents à encourager leurs enfants plutôt qu’à les complimenter, à louer leur sens de l’effort, leurs progrès, leur apprendre à s’auto-évaluer, à décrire ce qu’il ont réalisé plutôt qu’à le sur-valoriser, à leur apprendre à être fiers d’eux-mêmes et non à rendre fiers leurs parents. Toute la différence est là.

La carotte fait avancer l’enfant, il sera bien coiffé et dans les temps, mais n’aura pas eu le loisir de réfléchir aux raisons qui le poussent à agir ainsi, n’aura pas eu besoin de faire preuve de créativité, d’imagination, d’innovation. Il aura été un parfait exécutant, prêt à refaire indéfiniment le même parcours tant que la carotte l’attend au bout.

La carotte vous rend service à vous, mais pas à eux. Il n’est pour autant pas du tout compliqué de sortir de ce cercle que l’on croyait vertueux, c’est un changement d’habitudes, de réflexions à leur encontre. Cela se fait petit à petit, c’est une gymnastique essentielle pour leur construction et leur confiance en eux. Cela passe par la façon dont vous allez poser les yeux sur eux, en les invitant à faire pour eux-mêmes et non plus pour les autres. Cela vous permettra de sortir de « qu’est-ce que tu me donnes en échange? » que vous avez instauré sans le vouloir.

Les outils existent, ils passent par un changement de regard sur votre enfant. En le comprenant mieux, vous réussirez à le faire grandir dans un cadre ferme, bienveillant et encourageant.

Regardez Les Ateliers Parents dans l’émission la Maison des Maternelles, diffusée sur France 5 vendredi 11 octobre 2019

Julie Renauld Millet, coach parental