La réponse est en eux

IMG_3820Je suis fascinée par le pouvoir de l’observation de son enfant. En ce moment, je répète à mon fils de bientôt 6 ans, lorsqu’il essaie de déchiffrer un mot de son livre en regardant le ciel, que la réponse est dans son livre. S’il veut lire un mot, il n’a rien d’autre à faire que regarder ce mot. Et pourtant, comme c’est un intuitif, il a envie de relever la tête pour y chercher des liens, des images, des correspondances… bref, tout ce que moi je ne vois pas et auquel je n’aurai jamais accès! Et bien pour les enfants c’est exactement pareil.

Louise, 4 ans, est en train de coller des vignettes dans un album avec son papa et son grand frère. Je suis dans la cuisine et j’entends le ton monter. Son papa explique à Louise que la vignette qu’ils viennent de coller est bien à sa place. Son grand frère lui montre que la vignette porte le même numéro que celui de la page concernée. Tous s’acharnent à raisonner, à détailler la logique, la réalité des faits. « Mais je t’assure Louise que c’est la bonne vignette! Mais enfin, je suis ton père, fais-moi confiance!« . Et Louise de continuer à s’opposer, et à tenter de décoller cette vignette par tous les moyens. Plus les garçons l’en empêchent, et plus Louise s’énerve. La colère monte, le ton aussi. Mon mari décide de tirer la sonnette d’alarme et m’appelle pour que je les sorte de cette impasse! Peut-être que moi, j’aurais le bon code d’accès pour le lui faire comprendre… De loin, je ne sais pas ce qui se joue. Je comprends juste qu’ils sont tous très énervés.

J’arrive sur les lieux de l’agacement collectif, je commence par mettre l’album et les autocollants en face de ma fille, et non pas devant son père et son frère. Ce sont les siens, c’est elle qui doit être aux commandes. Et je demande à Louise très calmement, sans aucun préjugé : « Qu’est-ce que tu veux faire avec cette vignette?« . Elle me répond tout aussi calmement et clairement : « Je voulais la coller moi-même!« .

On la décolle ensemble, elle la recolle toute seule, et l’affaire est classée.

« Je voulais la coller moi-même »

Que s’est-il passé? Les garçons et Louise n’étaient pas sur la même longueur d’onde. Ils s’imaginaient que Louise voulait coller cette vignette ailleurs, donc ils lui prouvaient par A+B qu’elle avait tort. Or elle voulait juste la coller elle-même. Et c’est très souvent le cas. Parfois il suffit de les laisser faire pour faire redescendre la pression. Plus on les laisse autonomes, mieux ils se sentent exister. Pour certains parents (ou éducateurs) c’est très difficile. Il arrive de se laisser emballer par la construction d’une tour de Lego, et de ne pas voir que depuis quelques minutes, nous sommes seuls à jouer, alors que notre enfant a quitté la pièce…

Encore une fois, il est essentiel de ne pas « faire pour » ou essayer de « faire mieux », mais déjà de « faire avec ». En lien, en connexion. Il a suffit que je me connecte quelques secondes avec Louise, que je la laisse s’exprimer jusqu’au bout, pour dénouer la pelote. Et ma fille me fait énormément travailler dans ce sens, car si on ne la laisse pas s’exprimer jusqu’au bout, elle monte tout de suite dans les tours. Or on gagne beaucoup de temps à la laisser finir sa phrase plutôt qu’à lui imposer notre idée.

La réponse est en eux!

Julie Renauld Millet, thérapeute familiale

julie.renauld.millet@gmail.com

Je ne suis pas la « numéro 3 »

Nous sommes nombreux à nous définir ou à définir nos enfants dans la fratrie en utilisant l’expression « Mon numéro 1 » pour parler de l’aîné, « Mon numéro 2 », etc. Le sordide fait divers en janvier dernier de ce père de famille californien qui a séquestré ses 13 enfants pendant 30 ans m’a mis la puce à l’oreille quand on a publié la photo de ses enfants portant chacun un numéro. Je me suis rendue compte que nous faisions parfois la même chose! Attribuer à son enfant – ou s’attribuer à soi-même – un numéro, m’est apparu totalement inapproprié et j’ai décidé de transformer cette expression de manière très simple, en me définissant comme « la troisième de la famille ». C’est un détail sans doute, mais la vie n’est-elle pas faite de détails…? Le rang dans la fratrie est important dans la construction d’un enfant, cela fait partie intégrante de son histoire, de ce qui le construira toute sa vie, il ne s’agit pas de le nier, bien au contraire. Il s’agit juste d’utiliser une formule plus adaptée et de laisser les « numéros » pour les tickets de laboratoire ou de Pôle Emploi.

Julie Renauld Millet, thérapeute systémique, accompagnements Parents Enfants

Un baiser si je veux!

« Dis bonjour MADAME »,

« Fais un baiser à Papy »…

Si la politesse peut devenir un automatisme et une valeur partagée dans bien des familles, les petits enfants, souvent fort timides, ne sont pas toujours enclins à saluer inconnus et plus connus. Comment leur donner envie? Lorsque l’on dit haut et fort, car se sentant observés et jugés « tu dis bonjour MA-DAME », est-ce une invitation à son enfant ou un message passé aux spectateurs pour dire combien nous tentons d’élever correctement nos enfants : « ne t’inquiète pas, j’en suis, c’est lui qui ne veut pas »!

J’ai testé différentes méthodes pour que mon enfant dise bonjour – parce que pour moi c’est important – et, en réaction aux parents qui crient « dis bonjour » et en me sentant mal à l’aise pour leurs propres enfants, j’ai commencé par le dire au coin de l’oreille de mon enfant, juste pour lui. Après je me suis demandé quel était le sens de cette phrase sussurée à l’oreille. Est-ce pour qu’il s’en rappelle, pour l’autoriser à parler à l’adulte, pour le rassurer? l’accompagner…?

Ne voyant aucun résultat tangible j’ai demandé à mon fils ce qu’on pouvait mettre en place comme signal, signe de la main, geste pour qu’il comprenne que c’était le moment de dire bonjour et il m’a répondu « rien maman, je sais qu’il faut dire bonjour« . Il sait et pourtant, c’est encore difficile pour lui, à 5 ans. Parfois il le dit d’ailleurs, mais si bas. D’autres fois, il ne le dit pas, mais l’adulte en face ne l’a pas salué non plus. Et parfois, à la boulangère qu’il connaît bien il dit haut et fort « Bon-jour Ma-dame » avec un grand sourire. Peut-être parce qu’il est en sécurité, qu’il n’est pas contraint, qu’il se sent suffisamment bien pour entamer le dialogue avec l’adulte.

A l’adolescence, apparemment, il faut parfois tout reprendre depuis le début! Je le vois avec mes neveux, pour qui, dire bonjour est devenu le cadet de leurs soucis, pensant peut-être que s’ils ont un casque sur les oreilles, ils en deviennent invisibles! Et je me demande si leur maman qui déclare que mes enfants (de 5 et 3 ans) « ce sont des enfants qui ne disent pas bonjour« ,  se pose autant de questions que moi!! Ou peut-être que pour l’ado aussi il devient à nouveau difficile de rentrer en contact avec l’adulte.

  • C’est si doux d’embrasser leurs joues, mais est-ce réciproque…?

Pour ce qui est du baiser, j’ai envie de respecter encore davantage les petits êtres que sont nos enfants. Les adultes n’ont pas tous envie d’embrasser ni d’être embrassés le matin, le soir, l’hiver, les mines renfrognées, les fumeurs, les post-apéro… On a tous notre zone d’intimité. Nos enfants sont les seuls à avoir l’haleine fraîche du matin au soir et nous les contraignons à embrasser les joues rapeuses des adultes.

A mon fils, qui pourrait se passer des baisers et des câlins de sa mère (alors ceux des autres…), je lui demande le soir « tu as envie d’un baiser? d’un câlin?« , comme une invitation. C’est si doux d’embrasser leurs joues, mais est-ce réciproque…? je ne crois pas! Invitons-les ou laissons-les venir, avec respect et surtout avec compréhension. Rien à voir avec la politesse finalement, une fois les règles posées, le baiser signifie tellement plus : l’intimité, le contact, le toucher, la tendresse, le peau à peau… Ce qui est devenu anodin pour nous, ne l’est peut-être pas pour eux… Laissons-les venir!

Julie Renauld Millet, thérapeute systémique et coach Parents Enfants

C’est tous les jours la fête foraine !

Unknown

Notre quotidien de parents est une fête foraine à crédit illimité.

Tantôt le grand huit, puis le train fantôme, quelques barbes à papa, beaucoup de pommes d’amour. On évite le tir à la carabine, mais pas forcément le chamboule tout. Quelques auto-tamponneuses et autres chutes libres.

Et l’essentiel : un trampoline pour rebondir… toujours.

Pas de recette miracle, juste un pas de recul pour comprendre comment fonctionne l’enfant et comment s’adapter quand on est désemparé. Ces petites clefs peuvent fonctionner un peu, beaucoup, momentanément.

Lorsque vous serez bloqués à nouveau, faites confiance à votre co-créativité pour trouver d’autres solutions. Parce que nos enfants grandissent, évoluent, changent tout le temps et c’est cela qu’on aime !

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  • (3 à 10 ans) Que faire s’il a du mal à s’endormir :

Son sujet : j’ai peur de rester seul, même si maman n’est pas loin

Votre sujet : j’ai tellement envie de dîner tranquillement avec mon mari !

Chacun peut y trouver son compte si : vous dessinez sur une ardoise 2 grands vases. Le 1er sera rempli des vilaines choses de la journée, l’autre des jolies choses. L’enfant choisit lui-même les couleurs que porteront chacun des vases. Il dessine lui-même ou la maman dessine/écrit selon l’âge et l’humeur.

La clef : se libérer des éventuelles tensions de la journée pour s’endormir paisiblement ! Se reconnecter avec son enfant et ses besoins (et comprendre pourquoi cela fait 10 fois qu’il vous rappelle).

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  • (2-5 ans) Que faire s’il a du mal à manger

Son sujet : Maman a l’air de mettre tellement d’énergie à me faire manger. Toute cette énergie… je prends !

Votre sujet : Je mets tellement d’énergie à le faire manger, en vain, je suis épuisée, je n’ai même plus faim !

Chacun peut y trouver son compte si : vous lâchez ! Nous les mamans, on a beaucoup de mal à lâcher sur ce sujet si délicat de la nourriture !! Se mettre à table avec lui et lui proposer des plats pour qu’il se serve selon sa faim et ses envies.

La clef : refaire du repas un moment convivial, déchargé d’émotions, où la nourriture n’est pas un sujet, mais parler de ce qu’on a très envie de faire ce week end… Nous sommes modèles de nos enfants, si on se nourrit apaisés, il y a des chances pour que l’enfant le fasse aussi.

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  • (4 – 8 ans) : Que faire s’il est déjà accro aux écrans :

Son sujet : je pourrais me gaver de dessins animés toute la journée, ça excite mon cerveau tout en m’abrutissant.

Votre sujet : mon enfant est léthargique et excité, je récupère une bombe à retardement si je le laisse plus longtemps.

Chacun peut y trouver son compte si : les écrans sont SECURISES (il ne peut tomber QUE sur des dessins- animés comme sur You Tube kids) et si vous anticipez et établissez – ensemble – un contrat : combien d’épisodes te semblent raisonnables ? 3 ? OK. Faire respecter le contrat pour renouveler l’autorisation. Et organiser l’activité qui suivra. L’enfant se construit en jouant.

La clef : co-construire et valoriser son engagement et le respect du cadre. Trouver des jeux et activités qui vous plaisent à tous les deux/trois.

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  • (2 – 8 ans) Que faire s’il ne vous laisse pas téléphoner tranquillement :

Son sujet : je veux ma maman pour moi tout seul

Le vôtre : je veux 10 minutes de paix pour moi toute seule !

Chacun peut y trouver son compte si : vous Anticipez, si vous pouvez !

« Pose ta main sur mon poignet pour que je me souvienne que tu veux me parler et dès que j’ai fini, ce sera à toi ». Ou lui indiquer sur une montre « Quand la grande aiguille sera sur le 10, je viendrai jouer avec toi, promis ». Ou encore lui confier une « mission » : « Est-ce que tu peux me sortir les légumes pour qu’on prépare ensemble le dîner de ce soir ? »

La clef : il a besoin de se sentir exister, important et contributeur (le mien adore mettre le linge sale dans le lave-linge, ça ne durera qu’un temps, j’en profite…). Il a besoin de sa connexion avec sa maman (la main posée sur le poignet peut l’aider).

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  • (2 – 10 ans) Il fait des crises aux supermarchés

Son sujet : c’est Noël ici !! il y a encore plus de cadeaux que sous le sapin !

Votre sujet : maman n’est pas le Père Noël et sa hotte est très limitée !

Chacun peut y trouver son compte si : encore une fois, vous anticipez. « Nous allons au supermarché, je suis d’accord pour t’offrir 1 journal/livre/sachet de bonbons… tu as le droit de les regarder TOUS et prend le temps de choisir ton PRÉFÉRÉ »

La clef : certains psy disent qu’il est cruel de confronter un enfant à autant de sollicitations en lui refusant tout, et de lui demander de se tenir correctement et en plus, de dire « d’accord maman, je ne réclamerai rien ». Ses neurones ne sont pas encore câblés pour qu’il accepte à ce point la frustration !  La frustration oui, mais en lui accordant 1 seule petite chose pour mieux la gérer. Ou le laisser à la maison (sous surveillance) !

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  • (2 – 6 ans) Il ne veut pas s’habiller

Son sujet : on me réveille, on me presse, j’ai froid, je suis fatigué, j’ai faim, je veux un câlin… comment ça il faut lever les bras pour mettre mon t-shirt ???

Votre sujet : on va être en retard à l’école/la crèche/chez Papy et Mamy

Chacun peut y trouver son compte si : on a préparé les habits la veille, c’est lui qui s’habille seul comme un grand, c’est lui qui choisit (choix limité : le bleu ou le rouge), c’est à son rythme (à nous de le réveiller plus tôt s’il lui faut plus de temps). Faire la course avec papa peut fonctionner parfois (entre frère/sœur, ça peut créer de la compétition, à utiliser avec modération !)

La clef : Alléger le niveau de stress déjà bien haut (le réveil, l’école, rien oublier pour la journée, la cantine, les copains, la maîtresse sévère…), mettre un peu d’humour et de fun. « Tu as envie de mettre un maillot aujourd’hui 17 novembre ? OK ! mais des bouées et des palmes aussi alors ! ». Le valoriser, le rendre responsable, l’encourager.

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  • (6-16 ans) Sa chambre n’en est plus une

Son sujet : Bah quoi… ? j’ai fait mon lit non… ?! C’est MA chambre!

Votre sujet : je ne supporte pas que les chaussettes sales, les paquets de gâteaux et les cahiers de classe cohabitent sur le lit. Ce n’est pas ce que j’appelle ranger !!

Chacun peut y trouver son compte si : vous verbalisez votre définition d’une chambre rangée. Votre enfant n’a pas la même conception du rangement et de la propreté que vous (c’est déjà rarement le cas entre deux frère et sœur ou même au sein du couple !). Vous vous mettez d’accord ensemble pour les 3 points qui vous semblent incontournables (ex. : linge sale, nourriture, bureau).

La clef : Respecter le territoire de l’enfant tout en lui faisant respecter votre cadre, et donc, votre maison.

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  • (8-14 ans) Il ne veut pas faire ses devoirs

Son sujet : j’ai juste envie de ne rien faire après cette journée surchargée, qu’on me fiche la paix !

Votre sujet : s’il continue comme ça, il va rater sciences po’. Oui il n’est qu’en CM2, et alors ??!!

Chacun peut y trouver son compte si : vous co-construisez un cadre avec lui. « Combien de temps te semble raisonnable pour te détendre avant de te mettre au travail, sans que tu te mettes en stress après parce que tu n’as pas assez de temps pour tout faire ».

Déléguer, peut être une solution efficace aussi, ainsi les devoirs ne sont pas chargés d’émotions parentales !

La clef : l’aider à gérer son temps, lui redonner de la motivation en l’encourageant. Eviter « avec ton 3 en maths, tu penses que tu peux te permettre de glander ?? », mais plutôt « Tu as eu 3, ce n’est pas terrible, mais tu vas trouver les ressources pour progresser, j’en suis sûre ». L’aider à retrouver l’envie, par tous les biais (qui sont les siens, selon sa personnalité, et non les vôtres).

Eviter « moi aussi j’étais nulle en math ». Car d’abord, il n’est pas « nul », pas plus que vous d’ailleurs, et que ça ne « s’attrape pas », les faiblesses scolaires… ! Sinon, à quoi bon faire des efforts puisque c’est ainsi depuis des générations !

En résumé, pour être efficaces :

  • L’écouter
  • Connecter avant de corriger
  • Faire avec et non pour
  • Co-construire les solutions pour l’impliquer et qu’il s’engage
  • Trouver des solutions en lien avec le sujet (éviter de lui faire mettre la table parce qu’il a eu 3 en maths…)
  • L’encourager
  • Perdre 5 minutes maintenant, pour en gagner toute la journée
  • Programmer des temps qualitatifs et dédiés à chacun de ses enfants (sans IPhone)
  • Regardez où vous en êtes quand vous pétez les plombs et où se situe votre enfant

N’oubliez pas que vous êtes son soleil… c’est vous qui éclairez son chemin, celui qu’il construit pas à pas, avec vous et pour lui.

(Et peut-être décrocherez-vous le pompon… qui sait ?!)

Julie Renauld Millet, Coach Parents-Enfant Discipline Positive

Julie.renauld.millet@gmail.com

« Coach de quoi…? »

Les coachs ont tout d’abord été sportifs, puis ils ont été déclinés à l’infini (en nutrition, santé, diététique, automobile, théâtre, …)

A la différence de celui qui, littéralement, « entraîne », mon métier de life coach consiste à débloquer un client confronté à une situation professionnelle qu’il ne maîtrise plus (licenciement, harcèlement, reconversion professionnelle…). Et à accompagner des patients confrontés à une problématique, plus personnelle, qui les empêche d’avancer et de s’épanouir.

Je suis coach de rien ou de tout, mais surtout de vous. De ce qui vous paralyse, vous inquiète, vous empoisonne. Mon rôle est de vous faire prendre de la hauteur, beaucoup de hauteur, pour vous faire envisager la situation tout autrement, en phase avec vos valeurs et vos convictions, sans aucun jugement, juste à votre écoute. Pour cela, je m’appuie sur des outils créés par des psychiatres, des anthropologues, des sociologues, des psychologues (lire aussi « Mes lectures »), que j’adapte selon la situation et la personnalité de chacun. Mon métier se concentre sur l’énergie du présent, sur celui que vous êtes à l’instant T, au moment où vous franchissez la porte de mon cabinet, bien différent de celui qui était dans le bus en venant et de celui qui repartira peut-être à pieds, en sautillant! Et le travail que nous faisons ensemble se construit pas à pas et majoritairement entre les séances (dont le nombre varie selon la problématique, et dont la durée est de 45 minutes à 1 heure).

Pour venir me voir, il ne faut pas craindre de laisser sa carapace dans le couloir et il faut aimer voyager… tout en restant bien assis!