Maman cool et papa gronde, c’est fini!
J’entends ça et là des mamans regretter de ne pas assister – en couple – aux ateliers que j’organise car : « mon mari n’a pas le temps« , « il dit que les enfants n’ont qu’à obéir« , « c’est aux adultes de décider« , « il y a un moment où il faut être ferme et c’est tout« .
On est d’accord! Nous aussi nous voudrions que ça roule, ça avance, qu’ils « obéissent et pis c’est tout« . D’ailleurs, dans les familles où les règles et le système fonctionnent, la question ne se pose pas. Celle-ci se pose lorsque les parents rencontrent trop de difficultés, lorsque les règles mises en place n’obtiennent pas – ou plus – les résultats escomptés. Lorsque les règles sont remplacées par les cris, les punitions, les fessées… et que nous ne sommes pas heureux de cela.
Et lorsque le quotidien devient usant, que le volume sonore est au plus haut et que le taux d’agacement, de colère et d’excitation franchit la ligne rouge, côté parents comme côté enfants. On se pose la question lorsque le lundi matin, l’arrivée au bureau est une libération!
Et là, ce n’est plus une question de papa ou de maman, de sévère ou pas sévère, de sévir ou ne pas sévir…
Elever des enfants n’est pas facile, je ne vous apprends rien, mais cela fait du bien de l’entendre. Des difficultés il y en a, il y en aura. Selon la personnalité de l’enfant, la nôtre, notre histoire, et tout son écosystème.
Mais il existe des solutions, des outils qui fonctionnent. Une manière d’appréhender les situations, de regarder son enfant et de mieux le comprendre. Et surtout d’être en ligne avec ses propres valeurs. Pas celles du voisin, du copain de forum ou de sa belle-soeur. Nos propres valeurs, les miennes et celles de ma moitié avec qui j’ai décidé de mettre au monde un ou plusieurs enfant(s).
- La Discipline Positive ce n’est pas Maman bienveillante et Papa ferme (ni l’inverse)
C’est la fermeté et la bienveillance ensemble, saupoudré d’encouragements à mieux faire, à apprendre de ses erreurs, à ne pas rester sur un échec. Selon le Docteur en psychologie Jane Nelsen, le mot le plus important entre Bienveillance et Fermeté c’est le mot « et ».
Apprendre à être parent ou à (re)devenir le parent que nous souhaitons être, cela demande du temps et de l’envie, mais cela s’adresse autant aux papas qu’aux mamans. Les mamans n’ont parfois pas plus de temps matériel à consacrer à cet apprentissage que les papas, mais ce temps est un excellent investissement à long terme, et elles le savent.
Consacrer 7 soirées de 2 heures, soient 14 heures de formation, c’est un temps précieux pour construire une famille, une harmonie, des valeurs, à deux. C’est se mettre au diapason en vivant des expériences, en se mettant dans la peau de nos enfants pour les comprendre quand ils se roulent par terre, hurlent dès 6 heures du matin ou demandent encore une glace à la fin d’une journée au parc d’attractions.
- Les ateliers permettent un cheminement ensemble
Nos entreprises nous offrent des séminaires, des formations, sur des sujets divers, parfois liés à notre développement personnel, mais qui nous apprend à élever nos enfants…? Les papas sont toujours plus concernés et investis, ceux qui viennent déjà aux ateliers ont une vraie attente et une soif de comprendre et d’avancer. C’est très encourageant et c’est tellement plus facile de parler le même langage…
Julie Renauld Millet, Thérapeute systémique, Coach Parents Enfant