C’est en me replongeant dans les délices des goûters d’anniversaire de mon enfance, pour organiser les 5 ans de mon fils, que me sont venus les différents jeux auxquels nous nous prêtions.
J’ai commencé à écrire dans ma liste « chaise musicale » quand soudain, les règles du jeu me sont revenues. Soient :
- Le principe : ne pas mettre à disposition autant de chaises qu’il y a d’enfants
- L’objectif : exclure un à un les enfants qui n’ont pas de chaise
- Le gagnant emporte la partie quand il trône seul sur la dernière chaise face à tous les perdants exclus
Ce que cela m’évoque : est-il vraiment nécessaire de le développer…?
L’exclusion, l’humiliation de se retrouver les fesses entre deux chaises mais d’avoir les plus petites et donc de céder la place au plus fort. Prendre la place de son voisin, prendre la place de l’autre coûte que coûte pour éviter l’exclusion, la solitude…
Et je repense à Alfred Adler, psychiatre autrichien contemporain de Freud, qui avait dû jouer lui aussi à la chaise musicale et qui, depuis, n’a eu de cesse de prêcher que l’être humain a 2 besoins fondamentaux pour se développer : appartenir et contribuer.
Bref, vive le chamboule-tout, la piñata et autre colin maillard. La chaise musicale ne nous manquera pas!