Dyslexie, dyspraxie, dysphasie, disorthographie… même mon correcteur d’orthographe automatique n’en veut pas! Il pourrait se mettre à la page!
Est-ce une nouvelle mode…? On voit des « dys » partout…! Oui… peut-être… tant mieux… Nous sommes à même aujourd’hui de déceler les dysfonctionnements des enfants, ce qui les empêche d’avancer au bon rythme, ou d’avancer tout court. Et c’est une TRES BONNE NOUVELLE. C’est un PROGRES considérable qui va nous permettre de développer les bons outils et apporter des solutions à ces enfants en souffrance.
» Oui mais avant, c’est tout juste si on connaissait la dyslexie, et on s’en remettait! Moi j’ai appris à lire avec la méthode globale et j’ai un boulot dans une grosse boîte, donc tout va bien ».
Avant… avant… on mourrait en couche, puis on accouchait sans péridurale et on en mourait pas, puis on fumait enceinte, avant on buvait enceinte… et on en mourait pas (tous).
C’est stupéfiant comme, pour certains, le progrès semble être une menace, ou uniquement là pour nous faire culpabiliser. Réjouissons-nous du progrès et des méthodes nouvelles, efficaces, aidantes qui nous permettent de nous adapter à la société actuelle, aux attentes des enfants et à nos ambitions de parents.
Le progrès, les « neurosciences », ce ne sont pas des gros mots, c’est là pour nous aider! Et ceux qui n’en ont pas besoin et qui ne rencontrent aucune difficulté suffisante pour chercher ailleurs qu’avant, peuvent effectivement ne pas perdre de temps à essayer autre chose.
Voici quelques précisions – non exhaustives – pour y voir plus clair et comprendre ce que signifie :
- La dyslexie : trouble attentionné de la compréhension, de la concentration.
Elle touche les fonctions exécutives du cerveau et engendre une difficulté à faire la différence entre les mots, les lettres, graphiquement.
Parce que la dyslexie est multi-factorielles, il existe différents outils, complémentaires, pour avancer :
- L’orthophonie : phonologie, amélioration de l’attention, motricité globale et fine, Ecriture et orthographe, etc.
- La psychothérapie
- Les activités extra scolaires
- L’alimentation
- La Dyspraxie : trouble de la coordination des gestes fins (lacets, couverts, stylo…)
C’est essayer d’écrire en tenant son stylo avec un gant de boxe.
Les outils et solutions :
- La psychomotricité et l’ergothérapeute
- Les outils matériels pour compenser
- La psychothérapie
- Les activités extra scolaires
- Le TDA – H : Trouble du Déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité
ATTENTION : Un TDA-H peut être très calme, en apparence, mais c’est la tempête dans sa tête! C’est un problème de neurotransmetteurs.
Les zones du cerveau concernées sont celles de : l’impulsivité, la mémoire de travail et la méthodologie
Les difficultés :
- La conduite
- Lire un livre (car on part dans ses pensées)
- On oublie ses affaires
- On coupe la parole de peut d’oublier ce qu’on veut dire
- Mauvaise gestion des émotions
Les outils :
- La méditation
- L’hyper organisation
- Les moyens mémo techniques
- Le sport
- Les massages
- La musique…
Les troubles ne disparaissent pas forcément, mais on apprend à les gérer avec le temps.
Lire la BD de Lynda.
- La dysphasie : trouble structurel de l’apprentissage du langage oral (après 5 ans)
L’enfant a des difficultés à s’exprimer
- Le Trouble du spectre autistique
Dont les causes sont multi factorielles.
Entraîne :
- Une altération de la communication
- Une altération qualitative des interactions sociales réciproques
- Des intérêts restreints et des comportements répétitifs et stéréotypés
- Le fait de ne pas voir les signaux que l’interlocuteur envoie
- L’incapacité à comprendre l’intention derrière l’action
Ces nombreux troubles dont nous découvrons chaque jour un peu mieux les causes, les conséquences et les solutions pour vivre avec, ont de très lourdes conséquences sur la vie de la famille.
Lynda, maman de deux enfants souffrant de TDA-H et elle-même portant ce trouble, témoigne que la Discipline Positive lui a permis de sortir de cette spirale infernale. Car, grâce aux outils que notre méthode propose, elle a pu se mettre à la place de ses enfants, comprendre ce qu’ils ressentaient. Ses enfants ont vu leur mère les écouter et les comprendre et leur proposer des solutions conjointes, co-construites. Comme c’est le cas dans toutes nos recherches de solutions.
Remercions ces enfants différents de nous apprendre chaque jour de nouvelles choses, soyons bienveillants avec nous-mêmes car vivre avec un enfant différent est un chemin, semé d’embûches. Demandons-leur « et toi, comment voudrais-tu que cela se passe? », pour installer ensemble les routines du matin, du soir, des devoirs, des week end…
Ecoutons leurs différences et parfois leurs obsessions ou fixations, en leur disant : « je te rejoins et je comprends ce que tu m’expliques et c’est mon job de parent de t’aider à dépasser cela pour te permettre de vivre ta vie« . Mais la phrase sans son début n’aura aucune chance d’être entendue…